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Marbre : profitez du nouvel engouement

19 Janvier 2009 , Rédigé par sabih

Marbre : profitez du nouvel engouement

De nombreux constructeurs de maisons, architectes et autres artisans aménageurs proposent de plus en plus le marbre dans la liste des matériaux tant pour l'intérieur que pour l'extérieur. Cette roche dure, en calcaire de haute densité et bien cristallisée, est très esthétique et insensible aux outrages du temps. C'est un peu cher, mais un bon investissement dans la durée. Si vous vous laissiez tenter ?

 

"J'ai dans ma cour des plaques de marbre âgées d'un milliard 400 millions d'années", lance d'emblée Pierre André Brahimi, PDG de la société Granibronze, un spécialiste amiénois du marbre depuis 1962. Cette fascinante pierre naturelle, qui reste toujours moderne, n'est pas qu'éternelle. Le marbre est aussi d'une extraordinaire variété et sa durabilité associée à ses qualités esthétiques crée un véritable engouement pour ce matériau noble. Comment faire la différence et choisir en fonction de ses besoins ? Voici ce que vous devez retenir.
Le dosage naturel d'inclusions d'oxydes métalliques entrant dans la composition d'un marbre varie selon le pays ou la région d'origine. Il crée les veines caractéristiques, appelées encore 'marbrures' et explique la grande diversité de couleurs : du noir au vert en passant par le rose, le jaune et le beige. Une variété de tons qui peut satisfaire tous les goûts et permet au marbre de s'intégrer harmonieusement dans des constructions anciennes ou modernes.

L'Asie, l'Afrique du Sud, l'Italie, la Grèce, la Belgique (marbres colorés mais surtout noirs), l'Espagne et la France (où l'on recense plus de 250 variétés de marbre) comptent parmi les pays qui en fournissent la meilleure qualité, sans oublier le célèbre marbre blanc de Carrare (Italie, province de Toscane) aussi nommé marbre des statuaires et l'indien de Makrana qui décore le Taj Mahal.

 

Le marbre est une pierre très légèrement poreuse (à cause de son origine calcaire) mais extrêmement résistante. Après l'extraction, elle subit différents traitements en fonction de son utilisation, qui améliorent durablement ses performances et ses qualités esthétiques mais alourdissent aussi le coût :

  • le polissage, brillant (qui souligne la transparence et l'éclat), mat ou satiné ;
  • la finition brute, qui conserve à la pierre son aspect naturel ;
  • la découpe, aux dimensions standard ou personnalisées ;
  • un traitement hydrofuge, pour protéger des tâches et de l'humidité.

Ainsi adouci, vieilli ou patiné selon la demande, le marbre est un matériau toujours contemporain, aux multiples applications, facile à poser et d'un entretien simple. Sa compacité le rend hermétique à la poussière, aux germes, aux pollens (terminés les problèmes d'allergies). Sa grande résistance à l'usure et aux intempéries permet au marbre d'être utilisé aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur.

 

Dans la maison comme à l'extérieur

 

Dans des couleurs, des dimensions et des finitions diverses, on peut donc retrouver le marbre partout dans la maison : la cuisine et la salle de bains, les sols et les murs, les escaliers et les cheminées.

Les sols

De l'entrée à la cuisine en passant par le salon, de nombreuses pièces peuvent tirer bénéfice des avantages du marbre. De la grande dalle (4mx2m) à la plus petite frise (quelques centimètres), le marbre mat, satiné ou brillant contribuera à la création d'une ambiance chaude et conviviale.

La cuisine

Les applications sont variées tant en encastrement qu'en affleurement. Le marbre peut constituer un plan de travail, (d'un seul tenant, ce qui réduit significativement les joints) quasiment inusable et inaltérable, très pratique, facile à nettoyer, sur lequel on peut, sans problème, poser des plats chauds. On le retrouve également dans les plateaux de tables ou de bar, divers objets de décoration intérieure, appuis de fenêtres, tablettes de radiateur et jusque dans la planche à découper.

 

La salle de bains

Autre pièce accueillant avec bonheur le marbre, la salle de bains est un endroit qui, sans perdre son côté intimiste, peut être de manière très personnalisée "marbrée du sol au plafond" : revêtement de sols et de murs, éviers, vasques, bac à douche, entourage de baignoire, faïence murale et frise.

Les escaliers

A l'intérieur comme à l'extérieur, ils prendront une dimension luxueuse et chaleureuse si vous les habillez de marbre.

A l'extérieur

Le marbre peut être utilisé en pièces d'ornement pour des fontaines ou des mosaïques, sous forme de meubles comme tables et bancs, ou encore en version antidérapante et hydrofugée en dallages sur vos allées, terrasses et margelles de piscines.

Idéal pour le chauffage par le sol

 

Retenez que c'est la solution idéale quand le chauffage se fait par le sol : "comme toutes les roches, le marbre met du temps à absorber puis à restituer la chaleur", explique Pierre André Brahimi. Pour que l'ensemble soit réussi dans votre intérieur, "choisissez d'abord une qualité et une couleur de pierre qui s'accordent avec les meubles que vous possédez ou plus généralement selon votre style", dit-il.

Côté prix, ce matériau réclame au départ un investissement plus important par rapport à un revêtement classique. "Mais c'est pour la vie". Pour vous faire une idée, comptez en moyenne 250 euros le m² pour un carrelage en marbre, un prix qui peut varier selon l'épaisseur et la qualité choisies.

 

Mais en réalité les prix sont très variables tant les qualités, l'épaisseur et les formats sont divers et peuvent changer pour répondre à vos goûts. Si les carreaux de marbre sont généralement vendus dans un format de 305x305mm, il existe des modèles de format 330x150mm convenant parfaitement pour les escaliers à marches droites, vendus à partir de 50 euros le m². L'épaisseur, variable selon le processus de fabrication et la résistance mécanique de la pierre, est généralement comprise entre 7 et 10mm.

Enfin, la pose est l'affaire d'un homme de l'art, artisan ou entreprise spécialisée en carrelages, qui vous établira un devis personnalisé et très détaillé : prix du matériau, de la pose et éventuellement des travaux sur mesure à effectuer. Vous pouvez soit demander au poseur sélectionné de vous fournir le matériau de votre choix, soit acquérir votre marbre auprès d'un revendeur et ne confier que la pose à l'entreprise choisie.

 

La durée des travaux d'un chantier de pose d'un revêtement de sol en marbre sera différente selon qu'il s'agit d'une pose dans une construction nouvelle ou d'un changement de carrelage dans une habitation ancienne. Pour une surface standard de 30m², compter deux jours de mise en place des matériaux, ajouter le cas échéant une journée de plus pour la dépose du vieux revêtement. Côté budget ; prévoir de 40 à 40 euros du m² pour la pose et 15 à 20 euros pour le démontage de l'ancien.

Des différences de prix et de durée pourront apparaître en fonction des spécificités du chantier (réalisation de motifs sur le sol) et de l'accessibilité de la pièce à carreler. Une intervention en plein centre ville au 5ème étage nécessitera l'installation d'un système d'évacuation des gravats et l'utilisation d'une benne, alors qu'une maison de plain pied en ville ou en campagne sera plus facile d'accès.

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Rénovation de sol : une affaire de pro

19 Janvier 2009 , Rédigé par sabih

Rénovation de sol : une affaire de pro

Comment redonner du cachet, voire du brillant aux sols d'origine et si typiques de la vieille longère que vous venez d'acquérir ? A qui s'adresser ? Combien de temps va durer le chantier et combien vous coûtera-t-il, selon la nature du sol ?

Histoire de sols

 

Le premier style de sol connu reste celui des abris et des grottes des contemporains de l'homme de Cro-Magnon : la terre battue quelquefois recouverte de paille, sur laquelle on déposera, plus tard, des peaux de bêtes, puis des tapis.

C'est plus tard, dans les lieux de culte comme le Temple de Salomon que l'on découvre les premiers revêtements de sol : planches bois et/ou dalles de marbre et de granit ; des équipements également retrouvés dans les riches demeures et les palais. Les pavés de briques de terre cuite, qui fleurissent littéralement à l'époque Gallo-romaine, remplaceront progressivement les mosaïques. L'apparition du parquet bois remonte à la fin du Moyen Âge où il succède, dans les résidences des riches seigneurs, aux grandes dalles de pierres. Son succès ne se démentira pas jusqu'au 20ème siècle. A la fin du second conflit mondial, de nouveaux matériaux issus des techniques de fabrication combinés à l'imagination des architectes, designers et autres créateurs ont considérablement élargi la gamme des revêtements de sols.
Aujourd'hui on a le choix entre des :
- revêtements durs : carreaux de verre céramique, terre cuite, mosaïque, ardoise, grès, calcaires, brique, marbres, granits, terrazzo, aussi dénommé granito (des morceaux de marbre noyés dans le ciment selon une technique de fabrication des sols qui remonte à la Renaissance et très en vogue dans les palais vénitiens) et le métal.
- revêtements souples : vinyle, liège, linos, caoutchouc, cuir
- revêtements bois : tous types de planchers
- revêtements textiles : tous types de moquettes

Chacun de ces sols possède un aspect spécifique (brillance, patine, couleurs vives) qui s'altère s'il n'est pas entretenu ou simplement lorsqu'il subit les outrages du temps. Des produits et des techniques spécifiques existent pour chaque type de revêtements.

Sols à histoires

Dans le cas de la longère qui nous intéresse, on trouve des sols durs : carrelages terre cuite, marbre ou granit, du parquet, du béton, de la moquette, et pour la terrasse de la pierre reconstituée.

 

Avant tout, il convient d'établir un diagnostic détaillé des causes des dégradations par un spécialiste de la rénovation, (que l'on peut facilement trouver dans les pages jaunes de l'annuaire ou sur Internet). On ne traite pas de la même façon une tâche, dont il faut déterminer l'origine, sur du marbre ou sur un parquet. Les principales lésions des sols sont de trois ordres, l'usure normale (type érosion) et les causes accidentelles (tâches, casses et déchirures), le lavage agressif et les agressions extérieures, insectes et intempéries.
Jean Michel Ségarra, gérant de la société Point 4 décoration installée à Douai (59) et spécialisée dans la rénovation des sols, intervient régulièrement dans les nombreuses maisons anciennes que compte le Douaisis. "Nous sommes régulièrement appelés pour la remise en état de tous types de surfaces anciennes et défraîchies", explique-t-il. Tout commence toujours par une visite des lieux puisque chaque sol doit être traité selon son état et ses spécificités.

 

Ainsi, pour redonner l'éclat et le poli d'origine aux dallages de pierre poreuse (comme le marbre) anciens rayés, tâchés ou usés, le professionnel commencera par un ponçage général à l'eau, suivi d'une opération d'abrasion, de 1 à 2 mm, qui redonnera une nouvelle planéité à l'ensemble des carreaux ou des dalles. Avant le lustrage final qui définira l'aspect final (mat, satiné ou poli), il faut regarnir les joints, boucher les éventuels trous au moyen de mastics et de pâtes appropriés. "Poncer une pierre, c'est la resserrer mais cela ne la rend pas imperméable. Il faut donc, en fin de traitement, la traiter avec une solution hydrofuge pour en réduire la porosité. Dans le cas du marbre, il est impératif d'éliminer les micro rayures de surface qui réduisent la réflexion de la lumière et diminuent la brillance", souligne l'homme de l'art. Pour les pierres les plus dures, type marbre, on peut obtenir un superbe poli brillant par la cristallisation qui peut durer de 6 à 12 mois.

"Pour la terre cuite, pas question de ponçage mais de dégraissage, pour sortir les impuretés accumulées au fil de temps. Ensuite nouveau traitement de fond, oléofuge et hydrofuge (contre l'eau et l'huile), avant le traitement de surface qui donnera l'aspect final souhaité", détaille Jean Michel Ségarra.

 

A côté des agressions normales (rayures, usure du temps) on trouve de plus en plus de parquets couverts de l'ancienne colle de la moquette qui les recouvrait. Il arrive fréquemment que sous la colle, on découvre un réagréage en ciment, de quelques millimètres d'épaisseur, directement posé sur les lames du parquet. Difficile dans ce cas de figure de sauver le parquet.
Lorsque la situation n'est pas aussi désespérée, le remède s'articule autour des mêmes étapes de rénovation, élimination des tâches, remise à niveau de l'ensemble du sol et traitement de surface (vitrification, huile ou cire).

Pour le béton, même chasse aux tâches, ponçage, utilisation d'une résine bouche pores et imperméabilisation.

Pour une moquette, la question de la rénovation se pose rarement puisque enlèvement et remplacement à l'identique ou changement de revêtement sont souvent préférés à un traitement aux résultats hypothétiques.

Combien çà coûte ?

Ces travaux, qui nécessitent une connaissance parfaite de la nature des sols, des matériels à utiliser et des produits à appliquer, doivent être exécutés par un professionnel.

 

Pour rénover le sol d'une pièce d'environ 30m², Point 4 décoration mettra 2 jours, s'il s'agit de marbre, auxquels il faudra ajouter 2 autres journées si on applique un vitrificateur (temps de séchage à cœur du produit). "Dans l'hôtellerie de luxe, où les chambres doivent être relouées le plus rapidement possible, on peut refaire une salle sur une journée, ponçage et remise en état des sols, vasques et baignoires en marbre en utilisant des résines diamantées", assure M. Ségarra.

Pour le parquet, comptez 2/3 jours, le double si utilisation de produits de vitrification.
Les sols en terre cuite sont généralement traités en 48 heures.

Pour la facture, compter entre 30 et 50 euros/m² ; un prix qui ne tient pas compte de l'éventuelle remise en état (enlèvement de colle et /ou de ciment, et rebouchage important sur des supports comme le travertin et la pierre reconstituée).

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Les vrais bois : un décor authentique

19 Janvier 2009 , Rédigé par sabih

Le bois : matériau vedette de la cuisine !




Modernisé avec des lignes épurées et de nouveaux décors, le bois réinvestit les cuisines contemporaines. Chic et polyvalent, il s'adapte à toutes vos envies de cuisine...

Plaqué, mélaminé, stratifié ou massif... Le bois fait un retour remarqué dans les cuisines ! Longtemps cantonné aux cuisines traditionnelles, le bois s'adapte désormais à tous les styles de cuisine, même les plus contemporaines. La recette ? Le bois a été modernisé : ses lignes sont désormais épurées. Les moulures appréciées autrefois laissent désormais place à la valorisation de la subtilité des matières : les fibres de bois sont mises à jour, les nœuds sont apparents et les reliefs prennent corps et volume...

Inspiration nordique avec le bois clair

Le bois clair (hêtre, chêne, érable, frêne) est aujourd'hui très prisé dans les cuisines contemporaines pour sa couleur naturelle et authentique. Il apporte de la douceur, de la chaleur, mais aussi l'élégance et le charme intemporel des cuisines scandinaves. Ce matériau est également « réinterprété » avec beaucoup de modernité, quand il est teinté dans des déclinaisons de crème, de caramel, de moka, de gris ou de blanc !

De nouvelles essences de bois destinées aux cuisines

Le renouveau de ce matériau tient également à l'arrivée des nouvelles essences exotiques provenant d'Amérique latine ou des continents asiatique ou africain, qui ont apporté un nouveau look aux cuisines en bois. On trouve désormais des teintes couleur cannelle ou blond foncé avec par exemple le teck naturel (Binova, Poggen- pohl, Schiffini...), le bambou (Darty, Zeyko...), ou le macassar, essence provenant d'Afrique (Allmilmö), le tinéo, un bois exotique d'Amérique du Sud (Allmilmö, Zeyko...). Mais aussi des bois sombres (chocolat foncé, gris anthracite et même noir) avec l'introduction d'essences plus rares et précieuses, comme le sukupira, bois brésilien gris anthracite (SieMatic) ou le wengé, bois noir d'Afrique, l'ébène macassar, provenant d'Indonésie... Sans oublier le bois africain zebrano (Scavolini), qui allie un fond clair avec des zébrures foncées, parfois noires. La plupart de ces nouvelles essences, très onéreuses, restent pour l'instant réservées aux catalogues des cuisinistes haut de gamme. Complètement inscrites dans la tendance, elles sont imitées, parfois à la perfection, par les « faux bois », tels que les stratifiés par exemple.

Le bois par petite touche

Pour ne pas surcharger la décoration des cuisines avec les bois à fort caractère (couleurs, reliefs...), les cuisinistes privilégient des mélanges audacieux de bois avec différents matériaux ! Ainsi, on aime marier les diverses essences de bois entre elles, par exemple, bois sombres avec bois clairs (« Esprit » d'Arthur Bonnet). Dans un esprit contemporain, on associe volontiers le bois avec des meubles aux façades laquées (Zeyko, « Smart » de Comprex). Ce matériau noble peut être totalement sublimé et mis en valeur lorsqu'il est accompagné d'un plan de travail ou d'un habillage en métal, comme l'Inox par exemple (« S1 » de SieMatic, « B3 » de Bulthaup). Enfin, le bois peut également être envisagé comme un élément périphérique décoratif, que l'on utilise par petites touches ponctuelles dans une composition, sous formes d'étagères, de clayettes, de tables (Schmidt, Arthur Bonnet, Mobalpa, Ikea...).

Une palette variée

Chaque variété de bois offre des caractéristiques esthétiques et techniques différentes ! Certaines sont plus employées dans le style traditionnel ou scandinave, tandis que d'autres sont destinées aux modèles contemporains. Elles permettent de faire varier les décors, les couleurs, les formes, les reliefs... et ont une influence certaine sur le prix de votre cuisine.

Les vrais bois : un décor authentique

Chaleureux et authentique, le bois massif est de moins en moins utilisé pour la fabrication des cuisines - même s'il reste le matériau favori des menuisiers, qui réalisent des cuisines traditionnelles, ou de quelques cuisinistes très haut de gamme comme La Cuisine Française, Charles Yorke, Snaidero. Car il est très onéreux ! C'est pourquoi, on lui préfère le lamellé-collé, dont la technique de fabrication consiste à coller entre elles, chant contre chant, des lattes en bois massif provenant de différentes essences, des plus claires (hêtre, frêne, pin...) aux plus foncés (noyer, iroko...). Les façades de meubles ainsi formées peuvent recevoir toutes sortes de finitions : vernies, teintées... Très utilisé et plus économique, le bois de placage se compose d'une fine pellicule de bois (chêne, pin, merisier, épicéa...), collée sur un panneau de particules et recouverte d'un vernis (polyuréthane). C'est un matériau stable, résistant et facile à entretenir. Côté esthétique, il permet d'obtenir une régularité de décor sur des grandes surfaces, impossible à réaliser avec du bois massif.

Les faux bois : plus vrais que nature !

Composé de fibres de bois et de résine, le médium, ou MDF, offre une variété importante de finitions (lasures, vernis) et de formes (courbées, moulurées, chanfreinées...), car il se travaille comme le bois massif ! Incontournable dans la cuisine et très économique, le stratifié est constitué de différentes couches de papier kraft imprégnées de résine, collées sur un panneau de MDF et recouvertes d'une feuille décorative. Il se décline dans de nombreux coloris et imite de façon réaliste et bluffante non seulement les différentes essences de bois, mais également le béton et le métal. Facile à vivre dans une cuisine, il résiste aux chocs, à l'humidité et se nettoie très facilement. Proche du stratifié, le mélaminé se compose, lui, d'un papier décor imprégné de mélamine, collé sur un panneau MDF. Très économique, ce matériau peut se décliner dans différents décors reproduisant à merveille diverses essences de bois brut ou teinté (cerisier, chêne...), mais aussi le relief des veinages perceptibles au toucher.

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Clôture en pierres

19 Janvier 2009 , Rédigé par sabih

Clôture en pierres : une affaire de pro très "encadrée" mais d'infinies possibilités

Ceindre votre propriété d'une superbe clôture en pierres embellira votre environnement. Pour cela, il vous faudra faire appel à un professionnel (maçon, ou paysagiste) qui devra respecter des règles administratives locales. Il reste que la variété en terme de matériaux, de pose, de design est telle que choisir son mur est plus difficile que de le construire. Explication.

 

Les premières clôtures, des obstacles de bois ou de pierres datent du Moyen Age, furent élevées autour des bâtiments religieux. Puis chaque seigneur s'est empressé de matérialiser son territoire en le clôturant. Une habitude finalement adoptée par les riches bourgeois puis par l'ensemble des propriétaires. Du coup, aujourd'hui, le Code civil reconnaît le droit de tout propriétaire, à la campagne ou en ville, à édifier un mur de clôture.

 

Cela dit, avant de donner corps à votre projet, vous devez vous rendre dans votre mairie pour vérifier si votre clôture sera en conformité avec le PLU (Plan Local d'Urbanisme) et les éventuelles dispositions de votre lotissement ou quartier. Si votre propriété se trouve en ZEP (Zone d'Environnement Protégé) ou dans un site classé, vous devrez respecter les éventuelles restrictions de dimensions ou d'utilisation de certains matériaux. Il vous faut déposer une déclaration de clôture (avec un dossier comprenant le croquis de la future implantation et le détail des matériaux utilisés) en utilisant le formulaire déclaration de travaux. Nous vous conseillons d'avertir vos voisins, de votre projet pour s'assurer qu'il ne constituera pas une gêne (source potentielle de démêlés judiciaires). En l'absence de réglementations particulières, c'est le Code Civil qui s'applique (hauteur des murs : 3,20 m dans les villes de plus de 50.000 habitants et 2,60 m ailleurs).

Une sérieuse étude préalable
Difficile d'acheter son mur de clôture en pierre sur catalogue. En effet, explique Gwenael Haroche, maçon poseur de clôtures en pierres à Crac'h (56), il faut impérativement "rencontrer le client pour fixer l'endroit des ouvertures, qui seront ou non motorisées, de la future clôture, laisser suffisamment d'espace pour que l'on puisse manœuvrer le véhicule pour accéder et sortir du garage". Il explique par ailleurs que la hauteur du mur doit varier en fonction de sa position par rapport à la maison, "élevé si la bâtisse est éloignée et plus petit si elle est proche". Quant au choix de la pierre, lui-même propose généralement de réaliser la clôture dans le même matériau que celui de la maison, pour d'évidentes raisons esthétiques d'une part mais aussi parce que sa préférence va à l'utilisation de pierres locales (granits d'Elven ou schistes en l'occurrence).

 

Dernier élément pour convaincre de bien préparer son projet en amont : le budget. En effet le prix du mur de clôture va varier selon la qualité de la pierre bien sûr, mais aussi selon le type de pose (avec ou sans joint), les finitions (sur 1, 2 ou 3 faces du mur) et la hauteur. Pour une clôture bretonne (hauteur moyenne d'1 mètre de haut sur une longueur de 15/16 mètres, prévoir par exemple de 4 à 8.000 euros pour un chantier qui dépassera rarement la semaine. Bref, selon vos désirs, le prix du mur peut passer du simple au double.

 

Surtout que le choix du matériau lui-même n'est pas aussi simple qu'il y paraît. "Il existe deux types de matériaux : la vraie pierre ou la pierre reconstituée, sous forme de pavés ou de plaques", rappelle Guillaume Lalanne, responsable de la société paysagiste Angle Vert sise à Baillargues (34) qui construit de plus en plus de clôtures et murets décoratifs. Sachant que pour la vraie pierre, le prix d'achat est moins cher et le montage plus long alors que c'est l'inverse avec les produits industriels de pierre reconstituées : prix d'achat plus élevé mais pose simplifiée. Au final le coût peut varier d'environ 20%. Et encore y a-t-il pierre naturelle et pierre naturelle. "On trouve des pierres dites froides, plus denses, difficiles à casser et d'autres crayeuses relativement faciles à tailler. Elles sont disponibles en 'tout venant', c'est-à-dire qu'il s'agit de roches de toutes formes qu'il faut s'efforcer d'imbriquer entre elles, ou plates, d'épaisseurs variables et se montent alors en quinconce", précise-t-il.

 

Côté facturation, une distinction s'impose entre le simple muret de clôture inférieur à 1 mètre et les hauteurs supérieures : "Dans le premier cas, pour un mur de 40cm de haut, il faut prévoir un budget autour de 100 euros le mètre linéaire. Au dessus d'un mètre, la tarification se fait en fonction des spécificités du chantier, il faut prévoir des renforcements et des fondations, voire des ferraillements, surtout s'il s'agit d'un mur de soutènement (qui retient de la terre) qui doit subir de fortes poussées", explique le spécialiste. Pour ce type de murs, Guillaume Lalanne préconise de monter un mur en pierres sèches (c'est-à-dire sans joint) avec un léger fruit (terme qui désigne l'inclinaison) permettant l'évacuation des eaux de ruissellement sans saper les bases de la construction.

 

Surtout, ne sous-estimez pas la variété des matériaux disponibles pour réaliser votre projet. La société Decopierre, située à Laverune (34) et dirigée par Pierre Laurent Chamielec, commercialise par exemple un enduit qui, en donnant l'aspect de la pierre à un mur maçonné, permet des réalisations saisissantes. "Il s'agit d'un enduit de façade coloré que l'on projette sur la clôture. Avant le séchage, on dessine sur cette pâte la forme et la couleur de la pierre désirée. Prix entre 60 à 150 euros le m². La progression d'un chantier, après protection des plantations est de l'ordre de 20m²/jour", dit-il.

 

Autre possibilité de réalisation détaillée par Luc Henrard, le patron de l'entreprise Imagin, sise à Condé sur l'Escaut (59) : la clôture Robusto, qui, de manière incroyable imite le bois alors qu'il s'agit d'un support en béton. Ce produit, qui allie l'esthétique du bois et les qualités de résistance du béton, est de plus en plus utilisé comme clôtures de maisons individuelles. Faire installer Robusto autour de votre propriété, vous coûtera de 150 à 200 euros du mètre linéaire, en sachant qu'un chantier d'une trentaine de mètres durera moins d'une semaine.

 

Pour découvrir l'étonnante variété de conception d'un mur de clôture en pierre, consulter notre album-photo '

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19 Janvier 2009 , Rédigé par sabih

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Comment se créer un SPA à domicile ?

18 Janvier 2009 , Rédigé par sabih



La santé par les eaux (SPA) ou
balnéothérapie a fait son apparition depuis quelques années dans les appartements ou maisons individuelles. Se détendre dans un bain bouillonnant, partager un instant convivial avec des amis, en famille, à deux, se ressourcer, se détendre : autant d'utilisations agréables accessibles au particulier. Quelques précisions pour apprendre et savoir comment se créer un SPA à domicile
Liste des fournitures

  • Diverses documentations
  • Faire un schéma de l'implantation
Étapes de réalisation

  1. 1- Selon la place disponible, en intérieur ou en extérieur, selon les envies de chacun et son budget, on a le choix entre diverses installations :

    2- un système proche des douches et baignoires traditionnelles avec des buses pour effectuer des massages de la tête aux pieds, s'installe relativement facilement. On le trouve partout mais attention le poids plus élevé d'une baignoire balnéo par rapport à une baignoire classique ne permet pas toujours de l'installer.

    - le bain à remous (aussi appelé Jacuzzi®) demande plus de place et d'aménagement (au moins 10m2). L'eau, à 37°C constants, nécessite d'installer un déshumidificateur en intérieur à cause de la vapeur dégagée. Si on souhaite l'installer en extérieur, il faut penser aux arrivées, évacuations d'eau et à l'électricité. Le bassin s'accompagne d'un local technique comme pour une piscine. L'eau ne se changeant pas, un système de filtration performant doit être installé.

 



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Carrelages : 4 000 ans d'histoire

17 Janvier 2009 , Rédigé par sabih

Carrelages : 4 000 ans d'histoire

Comprendre le carrelage est simple et compliqué à la fois. Simple parce qu'il s'agit seulement de terre cuite au four qui reçoit le cas échéant une couche d'émail en deuxième cuisson. Compliqué parce que, depuis plus de 4.000 ans que le procédé est connu de l'homme, les nombreuses façons de traiter cette terre cuite ont donné naissance à des appellations différentes qui ne sont en général que des nuances connues par les spécialistes.

 

Du grec keramos (argile), la céramique désigne en fait tous les objets et produits réalisés en terre. Il peut également être utilisé comme un adjectif : un carreau céramique et non un carreau en (ou de) céramique.

Il n'existe en fait que deux produits différents : la terre cuite et le grès. Comme son nom l'indique, la terre cuite n'est autre que de l'argile cuite à 1.050° au plus. Le grès est également composé de terre plus ou moins argileuse à laquelle on a ajouté de la silice qui rend le produit, après cuisson à 1.300° environ, très résistant à l'usure. Les grès peuvent être recouverts d'une glaçure ou d'un vernis au sel. A ce stade, les premières nuances apparaissent.

Les terres cuites peuvent être claires ou foncées selon leur place dans le four. Cette variété de teintes permet selon les goûts de réaliser des ouvrages en terres cuites aux teintes très marquées ou, au contraire, aux teintes très proches. Ces nuances seront moins marquées avec les terres cuites mécaniques, c'est-à-dire réalisées de façon industrielle. Sinon, les biscuits, c'est leur nom, sont moulés à la main et peuvent donc revêtir différentes formes (carré, rectangulaire, hexagonal, octogonal, etc.) et différentes dimensions. Le mot biscuit n'est pas dû au hasard car l'artisan qui produit ses propres carreaux travaille exactement comme un pâtissier. Et comme dans la cuisine, la fabrication de carreau n'est pas une science exacte et deux carreaux ne seront jamais exactement identiques.

Pour le grès, les nuances sont obtenues à partir de la composition de la terre (silice, kaolin, etc.) et de la méthode de fabrication employée. Ainsi le grès cérame est tout simplement le grès commun. Le grès cérame peut ensuite être "étiré" ou "pressé" selon l'aspect que l'on souhaite lui donner : étiré pour un aspect plus rustique, pressé pour le rendre plus résistant. On trouve également les grès azurés (recouvert d'un vernis au cobalt gris bleu), le grès Doulton (vernis au sel), le grès fin (fabriqué avec de l'argile tendre), etc.

 

L'émail, enfin, est l'enduit vitreux, opaque ou transparent, qui est posé en épaisseur sur une pâte cuite (terre cuite ou grès). Il s'agit généralement d'un composant chimique à base d'oxyde de fer, d'étain, de plomb, de manganèse, etc. Ces composants sont posés sur les carreaux avant d'être recuits au four (on parle d'un émail coulé quand il est trop ou pas assez cuit et l'on parle d'efflorescences quand les carreaux présentent des irrégularités après défournement). Le produit fini (carreau + émail) devient une faïence.


Cette faïence - les spécialistes ne sont même pas sûrs de l'origine du mot - est sujette a interprétation puisque certains considèrent comme faïence de la terre cuite non émaillée quand d'autres expliquent que pour avoir de la faïence il faut un mélange de terre glaise et d'argile avec du kaolin alors que d'autres assurent qu'il s'agit d'une terre essentiellement argileuse recouverte d'une glaçure à l'oxyde d'étain. Enfin, les potiers estiment que seule la poterie recouverte d'émail mérite le nom de faïence. Autant dire que chaque région dans le monde possède sa propre définition de la faïence.

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carreaux entièrement décorés à la main

17 Janvier 2009 , Rédigé par sabih

Carreaux en faience Voyons ce que nous avons-là


Donnez de la vie et du caractère à votre cuisine ou votre salle de bain avec ces carreaux entièrement décorés à la main fabriqués par la Faiencerie d'Art Breton à Quimper.

Les carreaux peuvent être arrangés de beaucoup de facons différentes en mélangeant guirlandes, personnages et carreaux de coin, en faisant l'appoint avec des carreaux non décorés, ayant la même teinte de fond que les les autres.

Les carreaux compatibles par leur teinte de fond sont:

Fond blanc: Brocéliande, Cornouaille, Coq
Fond crème: Armorique, Celtique, Glazik
Fond bleuté: Bretagne Bleue


 

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17 Janvier 2009 , Rédigé par sabih

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Les façades en pierre

16 Janvier 2009 , Rédigé par sabih

Les façades en pierre

«Avec la pollution, la pierre s'encrasse vite». Le constat de Jean-Marie Ménard, directeur technique chez Zolpan, est incontestable, au grand dam d'ailleurs des architectes qui répugnent à traiter la pierre naturelle. Il est vrai que les produits dont ils disposaient il y a quelques années encore pour réhabiliter la pierre étaient presque aussi dommageables que le mal lui-même.

"Ce n'est plus le cas aujourd'hui" assure J.M. Ménard qui explique que l'arrivée de molécules de fluor ou de silicone a permis la création de produits hydrofuges et, surtout, auto lavables par ruissellement des eaux de pluie. «C'est un traitement invisible, microporeux car non 'filmogène' et qui se nettoie tout seul», dit-il. De quoi rassurer les architectes donc.

 

Il reste néanmoins que les façades en pierre présentent des difficultés à être traitées. Il faut prendre en compte le revêtement, la santé des pierres, matériaux vivants, le type de pierre (poreuse ou non). Enfin, l'avis de l'architecte des Bâtiments de France est souvent nécessaire.

La pollution est l'un des problèmes qui imposent le ravalement des façades en pierre car elle apporte son lot de salissures qui s'accrochent, patinent le matériau et lui donne un aspect grisâtre. Les chocs thermiques peuvent également causer des dégâts et fissurer la pierre ou encore les jointures qui s'affaiblissent, pouvant provoquer le descellement de la pierre, de la brique, voire sa chute. Dernier fléau, qui prévaut désormais dans les grands centres urbains : les graffitis et autres 'tags'.

Dans ce dernier cas, la bonne nouvelle est que les façadiers disposent désormais de produits qui permettent de les retirer assez facilement par hydro gommage ou nettoyage au solvant. Ils peuvent également prévenir les prochaines "agressions" grâce à un traitement à base de produits fluorés, qui repoussent les encres de peintures agressives. Les tags disparaissent alors avec un bon coup d'eau chaude. Seul inconvénient, il faut recommencer le traitement après avoir retiré un graffiti. Le mot ravalement n'est donc pas très adapté à ce nettoyage.

Quant aux autres problèmes, ils sont réglés par des démarches classiques, similaires à ce qui se pratique avec les façades en béton. Tout d'abord, il faut passer par un diagnostic préalable pour connaître l'étendue des tâches qui attendent le professionnel.
Ensuite, il s'agit de préparer la façade par un nettoyage. Pour cette étape plusieurs techniques existent ; la technique adéquate étant déterminée à l'issue du diagnostic. En effet, la pierre étant 'vivante', il s'agit de la traiter en fonction du degré d'encrassement, de son état physique et de ce qu'elle est susceptible de supporter. En effet, on ne traitera pas de la même façon une pierre poreuse ou une pierre dure. Les techniques de nettoyage vont donc du simple coup d'eau froide, assez lent, à la projection d'eau froide ou chaude sous pression (attention aux chocs thermiques), en passant par le sablage fin ou sec, le gommage à sec, l'utilisation de produits chimiques ou des procédés mécaniques tels le grattage ou le ponçage. Pour simplifier, chaque pierre a son propre traitement. Attention toutefois aux documents d'urbanisme qui peuvent interdire quelques-uns de ces procédés pour risque sur l'environnement ou la santé.

 

Viennent ensuite les réparations, les plus flagrantes étant les réparations des joints entre les pierres, par l'intermédiaire de fixant à chaux vives ou par du ciment à pierre. Lorsqu'elle est trop abîmée, le façadier peut être amené à retailler la pierre voire la remplacer. Ce cas de figure peut également se produire pour les façades en briques ou briquettes apparentes. La difficulté est alors parfois de retrouver le matériau d'origine. «Dans ce cas là, nous devons parfois chercher chez des personnes qui font de la récupération», s'amuse Jean-Eric Bosque, responsable de la société France-Façade à Toulouse (31).

Passée cette étape ne reste plus qu'à protéger l'ensemble avec un produit d'imperméabilisation qui limitera par la suite les infiltrations d'eaux de pluies. «Pour les briquettes, nous passons dessus une couche d'eau forte, un produit à base de chaux et mélangé à de l'eau», prend pour exemple Jean-Eric Bosque.

Les maisons en pierre, voire dans certains cas en briques, étant souvent des habitations assez anciennes, situées à proximité de maisons classées, il est plus que probable que l'architecte des Bâtiments de France ait son mot à dire. «Il peut vous imposer de remettre simplement la maison en l'état», explique le professionnel de la région toulousaine. «Si vous voulez un crépi alors qu'il n'y en avait pas auparavant, il le refusera. Si les pierres étaient colorées, il faudra reproduire la coloration initiale».

A noter que dans nombre de régions, la pierre était auparavant dissimulée sous un crépi. Aujourd'hui la tendance est plutôt à rendre à la pierre toute sa noblesse au travers d'une mise en œuvre brossée par exemple. C'est ainsi par exemple que les façades en ardoises en Anjou font un retour remarqué.

Enfin les problèmes d'étanchéité ne doivent pas être négligés. «Chaque bâtiment a ses qualités et les solutions hydrofuges ne marchent pas à tous les coups, notamment pour les façades décorées» explique Marc-Antoine Delbauffe, membre de Syntec-Ingénierie et ingénieur chez OTH Bâtiments.

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